Je me souviens : j’étais installée au milieu d’un chemin d’herbes sèches dans les marais et un saunier est arrivé avec son tracteur. Je me suis déplacée pour le laisser passer et il m’a demandé ce que je peignais; je lui ai dit : « je peins le chemin » et il m’a dit : « je ne vois rien ! » et je lui ai répondu : « c’est justement le RIEN que je peins ».
Je crois que je continue à peindre le Rien.